Linsurtech joue son va-tout en Bourse. Hippo abat sa carte joker pour garder la tĂȘte hors de lâeau. En effet, les difficultĂ©s se poursuivent pour la licorne amĂ©ricaine spĂ©cialiste de lâassurance habitation. Le cours de son action continue de plonger et elle se trouve aujourdâhui confrontĂ©e Ă un avis de non-conformitĂ© Ă©mis par
Actualité Politique Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a demandé mercredi "que chacun garde son sang froid" face à la polémique soulevée par la reconduite à la frontiÚre d'une collégienne kosovare le 9 octobre dans le Doubs. "Que chacun garde son sang-froid", a-t-il dit en marge d'un déplacement à Lorient, avant de recommander d'attendre le rapport de l'inspection générale de l'administration qui doit se pencher sur le sujet. "Ne doutez pas un seul instant que les rÚgles de droit public sont appliquées avec intelligence, discernement, humanité ... par mes services", a-t-il ajouté. "Je comprends toutes les émotions et la politique que je mÚne n'est pas facile pour moi et pour ceux qui l'appliquent concrÚtement sur le terrain", a encore déclaré Manuel Valls en marge d'un déplacement à Lorient, soulignant que "cette reconduite à la frontiÚre s'est déroulée dans le respect du droit, dans le respect des personnes". Offre limitée. 2 mois pour 1⏠sans engagement "Il faut bien procéder à ces reconduites à la frontiÚre. C'est un sujet difficile bien sûr mais une politique migratoire ... demande le respect du droit, le respect des personnes et une trÚs grand fermeté. Je suis comptable de cela, c'est la mission que le Premier ministre et le président de la République m'ont confiée. Je suis comptable de cela devant les Français", a déclaré le ministre. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe DonnerAchetez De Sang Froid à petit prix. Livraison gratuite (voir cond.). Retrouvez infos & avis sur une large sélection de DVD & Blu-ray neufs ou d'occasion.
PubliĂ© le 8 oct. 2001 Ă 101Il y a un an et demi, certains salariĂ©s actionnaires se voyaient dĂ©jĂ millionnaires. Leurs perspectives se sont aujourd'hui significativement assombries, en dĂ©pit du rĂ©cent rebond intervenu sur les Bourses. Bons joueurs, la plupart des actionnaires salariĂ©s ne cĂšdent pas Ă la panique. Mais un vent d'amertume souffle au sein de ces entreprises aux titres chahutĂ©s. Parmi les sociĂ©tĂ©s du CAC 40, la palme de la plus forte baisse entre le 1er janvier et vendredi dernier revient Ă Alcatel chute d'environ 79 %, juste devant Cap Gemini _ 67 %, TF1 _ 61 % et France TĂ©lĂ©com _ 60 %, suivies de prĂšs par Thomson Multimedia _ 52 %, EADS, PPR et AXA. Or tous ces groupes ont mis en place de vastes plans d'Ă©pargne salariale trĂšs apprĂ©ciĂ©s des salariĂ©s. En plus de la participation et de l'intĂ©ressement, quelques-uns n'ont pas hĂ©sitĂ© Ă investir une partie de leurs Ă©conomies. En mai 2000, le portefeuille moyen d'un salariĂ© actionnaire s'Ă©levait Ă euros francs, dont euros francs en titres d'entreprise, selon la FAS, qui regroupe 21 associations d'actionnaires salariĂ©s. Un an et demi aprĂšs, la cagnotte a fondu d'environ 30 %, selon les derniĂšres estimations de son prĂ©sident, Serge Cimmati. Au plus haut de sa courbe, en mars 2000, l'action France TĂ©lĂ©com cotait 219 euros. Elle en valait moins de 35 vendredi soir. Pour l'instant, seuls les salariĂ©s ayant misĂ© sur Wanadoo sont virtuellement perdants. Mais la confiance est inĂ©vitablement Ă©branlĂ©e. Le verdict tombera en juillet 2002, quand les premiers actionnaires auront la possibilitĂ© de garder ou de se dĂ©barrasser de leurs titres les fonds sont bloquĂ©s cinq ans, sous rĂ©serve des cas de dĂ©blocage anticipĂ©. En attendant, le forum du site Internet de l'association des salariĂ©s actionnaires de France TĂ©lĂ©com est en Ă©bullition. Les cadres prennent la situation avec une relative philosophie, mĂȘme s'ils se posent beaucoup plus de questions qu'avant », indique Francis Vidal, militant Ă la CFDT. Ils font le dos rond car ils ont investi sur le long terme », confirme Serge Cimmati. Preuve de leur constance, ils ont continuĂ© d'affecter 60 % du montant de leur intĂ©ressement dans le fonds actions du groupe en avril 2001, contre 56 % un an plus tĂŽt. Embarras des syndicats Les contributeurs plus modestes sont moins flegmatiques. Ceux-lĂ sont nettement plus amers car ils ont souvent placĂ© toutes leurs Ă©conomies en titres de l'entreprise », ajoute Francis Vidal. Une poignĂ©e d'entre eux se sont mĂȘme surendettĂ©s. La plupart des employĂ©s de France TĂ©lĂ©com ne sont pas des boursicoteurs, conclut-il, ils ont appris un peu abruptement le fonctionnement de la Bourse. » Pour amortir la chute, certains demandent l'autorisation de racheter des actions Ă un prix trĂšs bas. D'autres rĂ©clament un dĂ©lai supplĂ©mentaire pour le remboursement du prĂȘt sans frais arrivant Ă Ă©chĂ©ance en dĂ©cembre prochain, accordĂ© par l'entreprise lors de la seconde ouverture du capital, en novembre 1998. MalgrĂ© ce coup de froid, la direction ne bouge pas d'un iota sa stratĂ©gie de communication interne. Nous poursuivons notre dĂ©marche d'information, comme nous l'avons toujours fait, en rappelant quelques grands principes de l'actionnariat salariĂ©, comme "la Bourse a raison sauf quand elle est excessive Ă la hausse ou Ă la baisse" et "il vaut mieux placer de l'argent en Bourse dont on n'a pas besoin immĂ©diatement" », indique Bruno Janet, le porte-parole de France TĂ©lĂ©com. Il n'empĂȘche que l'argumentaire officiel est plus alambiquĂ© et que les rĂ©unions avec les reprĂ©sentants des actionnaires salariĂ©s sont plus mouvementĂ©es. Les syndicats, de leur cĂŽtĂ©, sont embarrassĂ©s parce qu'ils n'ont pas toujours eu une position trĂšs claire Ă l'Ă©gard de l'Ă©pargne salariale. Prudents, ils se tiennent en retrait des dĂ©bats. A l'exception de SUD-PTT, qui exprime ouvertement le ressentiment de certains salariĂ©s, regrettant de s'ĂȘtre laissĂ© berner ». Mais ils comptent bien profiter de la situation pour exiger, en Ă©change des variations violentes de la Bourse, des hausses de salaires consĂ©quentes. C'est l'occasion de se mobiliser, de revenir aux fondamentaux, comme dit la direction », indique le reprĂ©sentant de la CGC. Pour nous, les fondamentaux, ce sont les salaires ».
TzldPeL.