Agence Ă©vĂ©nementielle La-roche-bernard.đ : Organisation EvĂ©nements privĂ©s (MARIAGE, ANNIVERSAIRE, GARDEN PARTY, BAR MITZVAH) - Organisation sĂ©minaire
LA PĂRIODE DES SAVOIE DU XIIE SIĂCLE Ă 1536 La premiĂšre mention Ă©crite du chĂąteau de Chillonâą date de 1150. Ă cette Ă©poque, les comtes et comtesses de Savoie possĂšdent la fortification. Son emplacement sis entre montagnes et lac qui relie le Nord au Sud par la Via Francigena est stratĂ©gique. La famille de Savoie contrĂŽle le passage devant le chĂąteau et la nouvelle ville de Chillon, Villeneuve, quâempruntent voyageurs, marchands et pĂšlerins qui se rendent en direction de Rome en passant par le col du Grand-Saint-Bernard. De cette maniĂšre, les comtes de Savoie tirent un revenu en instaurant un pĂ©age en Ă©change de la sĂ©curitĂ© et de lâentretien de la route. Au XIIIe siĂšcle, Pierre II de Savoie entreprend des travaux dâembellissement du chĂąteau qui devient une rĂ©sidence dâĂ©tĂ©. Les souterrains Ă voĂ»tes gothiques sont une spĂ©cificitĂ© de Chillon, construites habituellement dans les cathĂ©drales. Ils abritent les caves oĂč se trouvent notamment le garde-manger et la cave Ă vin. Câest dans la derniĂšre partie que la prison est Ă©difiĂ©e autour des piliers de molasse et de la roche abrupte. Il sâagit de la fameuse geĂŽle dite de Bonivard, un prĂȘtre et opposant aux Savoie catholiques, en raison de ses convictions de rĂ©formĂ©, alors enfermĂ© pendant 6 ans. La dynastie de Savoie continue sa conquĂȘte du territoire du Pays de Vaud reprĂ©sentant deux tiers de la Suisse romande actuelle. AmenĂ©s Ă se dĂ©placer pour gouverner et rester en contact avec leurs sujets, les comtes nomment un chĂątelain qui rĂ©side en permanence dans le chĂąteau pour sâoccuper de leurs affaires. Petit Ă petit, Chillon est Ă©cartĂ©, la cour de Savoie prĂ©fĂ©rant dâautres chĂąteaux. En 1436, AmĂ©dĂ©e VIII, avant dâĂȘtre appelĂ© Ă la papautĂ© sous le nom de FĂ©lix V, tente de redonner vie au chĂąteau. Il y envoie son maĂźtre dâĆuvres, Aymonet Corniaux, un charpentier chargĂ© dâentretenir les Ă©difices du Chablais et du Pays de Vaud. Il y fait dâimportants travaux et modifie le systĂšme dĂ©fensif au sommet des tours et des enceintes. Cet effort reste sans lendemain et Chillon sera dĂ©laissĂ© jusquâĂ lâarrivĂ©e des Bernois en 1536. Bretagne/ Morbihan / CommunautĂ© de communes Arc Sud Bretagne / La Roche-Bernard Principaux Ă©vĂ©nements - La Roche-Bernard 8 Concert 6 Spectacle musical 6 Spectacle de rue 4 Error 403 Guru Meditation XID 163021850 Varnish cache server Vouspourrez aussi trouver des lieux Ă visiter Ă CamoĂ«l, FĂ©rel, La roche-bernard, Marzan, Nivillac, PĂ©aule, Saint-dolay, ThĂ©hillac. Vous pouvez aussi affiner votre recherche pour trouver des choses Ă faire dans les environs de CamoĂ«l, FĂ©rel, La roche-bernard, Marzan, Nivillac, PĂ©aule, Saint-dolay, ThĂ©hillac.Ajouter Ă une liste de favoris Lâagenda de nos animations Festivals, spectacles, concerts, randonnĂ©es, balades et activitĂ©s nature, expositions, théùtre ou encore numĂ©ros de cirque au Pays des Achards, câest tout au long de lâannĂ©e ! 1001 propositions pour un agenda bien rempli et de bons moments partagĂ©s en perspective. Savourez, vibrez et partagez avec nous un moment de fĂȘte et dâĂ©vasion ! Vous consultez rĂ©guliĂšrement notre agenda ? Recevez chaque mois nos animations par mail en vous inscrivant gratuitement Ă la Newsletter de lâOffice de Tourisme ! 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Unnouveau rendez-vous du rire débutera en octobre. La grande salle du tout nouveau hÎtel Ibis 3 étoiles programmera 6 à 8 dates par mois de café-théùtre ou de one-man-show.
Des QuĂ©bĂ©cois arrĂȘtĂ©s le week-end dernier Ă Toronto, aprĂšs les manifestations contre le G20, reviennent Ă MontrĂ©al avec des tĂ©moignages Ă faire frĂ©mir. Ils ont eu froid, faim et peur. Ils ont pleurĂ©, grelottĂ©. Parfois, ils ont ri. Et tous se pincent ces Ă©vĂ©nements se sont-ils vraiment passĂ©s dans le Canada du XXIe siĂšcle? Mis Ă jour le 2 juill. 2010 Dans la vie de tous les jours, Maryse et Jacynthe Poisson sont des Ă©tudiantes d'universitĂ© vives, intelligentes et engagĂ©es. La premiĂšre Ă©tudie en travail social, la seconde en droit international. L'Ă©tĂ©, elles travaillent comme animatrices, l'une avec des jeunes, l'autre dans un quartier dĂ©favorisĂ©. Ce sont aussi des soeurs jumelles. Elles ont 21 ans. Mais pendant un cauchemar qui aura durĂ© presque 60 heures, Maryse et Jacynthe n'Ă©taient plus rien de tout cela. Elles Ă©taient devenues des dĂ©tenues dĂ©signĂ©es par un numĂ©ro inscrit sur un bracelet 5366 pour Maryse, 5340 pour Jacynthe. Pendant ces presque 60 heures, Maryse et Jacynthe ont mangĂ© seulement quelques sandwichs au fromage Kraft. ParquĂ©es dans des cellules aux murs grillagĂ©s, leur univers se limitait Ă une toilette chimique laissĂ©e Ă la vue de tous, Ă un nĂ©on jamais Ă©teint et Ă un plancher de bĂ©ton froid. Elles se sont fait confisquer leurs chaussures, leur montre et leur soutien-gorge. Oui, oui, leur soutien-gorge. C'est Ă cause de l'armature de mĂ©tal, potentiellement dangereuse, paraĂźt-il. Au moment de monter dans le fourgon cellulaire, Jacynthe s'est mĂȘme fait prendre ses lunettes. Comme elle est trĂšs, trĂšs myope, elle a passĂ© prĂšs de trois jours dans le brouillard, incapable de lire les badges des policiers qui la traitaient comme elle n'avait jamais imaginĂ© ĂȘtre traitĂ©e dans son pays, le Canada. Car cette histoire se passe bel et bien au Canada, en 2010. Jacynthe et Maryse font partie du millier de personnes qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es aprĂšs que des casseurs eurent fait dĂ©raper les manifestations contre le sommet du G20. Il Ă©tait environ 8h45, dimanche, quand les policiers armĂ©s sont entrĂ©s dans le gymnase de l'UniversitĂ© de Toronto oĂč elles dormaient en compagnie de 200 autres jeunes QuĂ©bĂ©cois. Police! Haut les mains!» ont criĂ© les agents. C'est lĂ que le cauchemar a commencĂ©. Il s'est terminĂ© quand elles sont rentrĂ©es Ă MontrĂ©al, dans la nuit de mardi Ă mercredi, avec une accusation de complot sur les bras. Nous nous sommes rencontrĂ©es dans un cafĂ©, oĂč elles m'ont racontĂ© leurs deux jours et demi d'incarcĂ©ration, leurs moments de rĂ©volte, de dĂ©prime et d'impuissance. Mais aussi les bulles d'humour et de solidaritĂ©. Leur rĂ©cit confirme ceux d'autres manifestants arrĂȘtĂ©s au cours du week-end. Il recoupe les observations de l'Association canadienne pour les libertĂ©s civiles, selon laquelle la vaste opĂ©ration policiĂšre du week-end Ă©tait disproportionnĂ©e, arbitraire et excessive». Le hasard L'avocat que Jacynthe et Maryse ont fini par consulter avant d'ĂȘtre libĂ©rĂ©es leur a conseillĂ© de ne pas tĂ©moigner publiquement des Ă©vĂ©nements du samedi, jour de la grande manifestation, tant que leurs dĂ©mĂȘlĂ©s judiciaires ne seront pas terminĂ©s. Je me contenterai donc de noter que c'est le hasard le plus pur qui les a fait atterrir dans les autocars nolisĂ©s par la Convergence de luttes anticapitalistes CLAC, qui ont amenĂ© des dizaines de manifestants Ă Toronto. Pourquoi manifester contre le sommet des chefs d'Ătat? Maryse voulait dĂ©noncer certaines positions du gouvernement Harper, comme le rejet de la taxe bancaire. Jacynthe voulait se faire une meilleure idĂ©e du G20. Ses professeurs en parlent plutĂŽt favorablement. Elle voulait voir l'autre cĂŽtĂ© de la mĂ©daille. Au lieu de ça, elle est passĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© du miroir... RĂ©veil brutal AprĂšs l'arrivĂ©e des policiers, les jeunes ont Ă©tĂ© sommĂ©s de rester assis, les mains Ă la vue des agents. Interdit de s'habiller. Interdit de se rendre aux toilettes. Un Ă un, ils ont dĂ©clinĂ© leur identitĂ©, fait fouiller leur sac, tendu leurs mains pour se faire menotter. Et ont attendu. C'est lĂ qu'un policier a demandĂ© Ă Jacynthe de lui remettre ses lunettes. En cas d'accident du fourgon cellulaire, elles risquaient de lui causer des blessures. ArrivĂ©es au centre de dĂ©tention temporaire, c'est le choc ces cages mĂ©talliques, ces toilettes dĂ©couvertes, ça semblait sortir d'un mauvais film. Dans une cage, il y avait plein de filles toutes recroquevillĂ©es. C'Ă©tait dĂ©gradant», raconte Maryse. Dans leur rĂ©cit, Maryse et Jacynthe ont de la difficultĂ© Ă situer les Ă©vĂ©nements dans le temps. Faute de points de repĂšre, les Ă©tapes de leur dĂ©tention se fondent en un magma oĂč certains Ă©lĂ©ments se dĂ©coupent avec une prĂ©cision chirurgicale. On devait crier pour tout. Pour avoir de l'eau. Du papier toilette. De temps en temps, on recevait un petit verre en styromousse ou quelques feuilles de papier», raconte Maryse. Certains dĂ©tenus s'entassaient Ă 30 dans une cage. Quand ils avaient faim ou soif, ils secouaient la plaque de mĂ©tal fixĂ©e sur la grille. Le vacarme Ă©tait infernal. Les policiers se promenaient entre les cages en criant des noms et des numĂ©ros, l'air perdu. Dans la cellule de Maryse, il y avait une femme qui souffrait de problĂšmes de santĂ© mentale. Elle rĂ©clamait ses mĂ©dicaments. Calm down», lui disaient les policiers. Elle a fini par pĂ©ter une coche, elle a criĂ© et frappĂ© sur les murs.» Il a fallu qu'elle en arrive lĂ pour obtenir des soins. DĂ©pouillĂ©es de tous leurs biens, les prĂ©venues qui avaient Ă©tĂ© surprises dans leur sommeil ne portaient pour la plupart qu'un short et une camisole. Certaines ont obtenu des chaussettes ou un chandail. Toutes ont eu froid. Fouille Ă nu Impossible de dormir trop froid, trop bruyant. Ă un moment, on a commencĂ© Ă appeler les jeunes femmes une Ă une. Celles qui revenaient tremblaient et pleuraient. Elles venaient de subir leur premiĂšre fouille Ă nu. Ă un moment, les filles» sont transfĂ©rĂ©es, pieds et mains liĂ©s, vers la Cour, puis vers la prison des femmes. DeuxiĂšme fouille Ă nu, devant une porte ouverte cette fois. Ă un moment, les jumelles subissent un interrogatoire surrĂ©aliste. As-tu l'intention de te suicider dans les deux prochaines heures?» Puis Es-tu folle?» Elles s'Ă©tonnent encore de cette formulation mĂ©prisante. Ă la prison des femmes, les prisonniĂšres finissent par recevoir leur premier repas digne de ce nom et des uniformes verts qui les tiennent plus au chaud. Mardi, elles comparaissent enfin devant le juge, qui les informe de leur acte d'accusation complot avec intention criminelle. Avant de partir, Maryse et Jacynthe doivent encore signer leurs conditions de libĂ©ration. Signez tout de suite», leur dit le policier. Quand elles prennent le temps de lire le document, elles se font menacer de retourner en prison. Quand elles protestent, elles se font rĂ©pondre La prochaine fois, vous irez commettre votre crime au QuĂ©bec!» Enfin libres, les filles tombent dans les bras de leur pĂšre. Mais encore faut-il aller chercher leurs biens Ă la prison des femmes. Maryse retrouve presque tout, sauf une Ă©charpe, un manteau et une petite culotte d'une couleur suspecte le noir... Jacynthe, elle, n'a jamais rĂ©cupĂ©rĂ© ses affaires. Elle est sortie de prison sans papiers d'identitĂ©, sans carte bancaire. Et sans lunettes. Montagnes russes Pendant leur incarcĂ©ration, les deux jeunes femmes ont connu les montagnes russes, passant de la colĂšre Ă l'abattement. Parfois, les dĂ©tenus se livraient Ă des jeux pour passer le temps. Des jeux d'enfant oĂč, par exemple, ils personnifiaient des animaux pour dĂ©fier les policiers. Ils nous traitaient comme des animaux, alors...» Et il y a aussi eu des moments de dĂ©lire joyeux. Dominic, Ă©tudiant en sociologie, raconte comment les gars de sa cellule ont fabriquĂ© un ballon en plastique et styromousse. C'Ă©tait l'Italie contre le Ghana... Mais ces moments de lĂ©gĂšretĂ© ne changent rien au fond des choses Maryse, Jacynthe, Dominic, tout comme Ămilie Guimond-BĂ©langer, l'Ă©missaire de QuĂ©bec solidaire au G20, elle aussi accusĂ©e de complot, ont tous Ă©tĂ© profondĂ©ment choquĂ©s par ce qu'ils ont vĂ©cu. Jamais je n'ai senti que les policiers me considĂ©raient comme si j'Ă©tais prĂ©sumĂ©e innocente», dit Jacynthe. Jamais je n'aurais cru que mes droits pouvaient ĂȘtre violĂ©s comme ça», dit sa soeur jumelle. Ămilie Guimond-BĂ©langer souffre d'hypoglycĂ©mie et il a fallu qu'elle se sente dĂ©faillir pour qu'un policier prenne son Ă©tat au sĂ©rieux. Je ne demandais pas des oreillers de plume, je voulais juste manger!» Et tous racontent comme il Ă©tait pĂ©nible d'ĂȘtre maintenus dans l'ignorance absolue de ce qui les attendait. Pire d'ĂȘtre sans cesse nourris de faux espoirs. Le verre d'eau s'en vient; le coup de fil, c'est pour bientĂŽt. Des heures plus tard, toujours rien. Dominic est un jeune homme costaud de 23 ans. Mais Ă un moment, il a craquĂ©. Une nuit, il a vu ses compagnons couchĂ©s sur le sol, grelottant dans leur sommeil. On aurait dit qu'ils faisaient une crise d'Ă©pilepsie.» Dominic a alors Ă©clatĂ© en sanglots. Pendant un moment, il a eu l'impression d'ĂȘtre Ă GuantĂĄnamo. Les gars de sa cellule ont d'ailleurs rebaptisĂ© leur prison. Ils l'ont appelĂ©e Torontonamo».
7EKVS.